Mardi 15 mai à La Piscine

Par Edith • Les Mardis de la Piscine • 21 mai 2012

Une bonne vingtaine de personnes ont participé aux ateliers de ce mardi, et notamment à la construction d’un four en terre.

- La Table de pique nique


construction d’une grande table de pique-nique en bois pour les repas en extérieur à La Piscine, pas de doute sur sa future utilité!
La table est réalisée à partir du gabarit réalisé par les 4 jeudis. Il est mobile et permet de réaliser assez simplement des tréteaux, sans avoir besoin de calculer les longueurs ni les angles de coupe! Voyez plutôt:


- Atelier appareil de cuisson

proposé par Grégoire de l’association CRAterre
Manger cru c’est sympa, mais il faut être chaud…
La cuisson fait appel aujourd’hui à deux sources d’énergies : gaz et électricité.
Étant donné l’état actuel de la production d’électricité en France (le mix énergétique), on peut dire que faire chauffer la soupe utilise des ressources non renouvelables. Et, au choix, dégage du CO2 ou produit des déchets nucléaires. Exactement comme chauffer sa maison. Ceci dit, la cuisson compte en moyenne pour 5 à 10% de la consommation totale d’énergie, contre 60% pour le chauffage.
Si on travaille sur la réduction des besoins de chauffage, cette faible proportion augmente si on n’y prend pas garde en utilisant des appareils économes.

Quelles sont les alternatives moins gourmandes en ressources fossiles à ces modes de cuissons et de chauffage ? Là encore on peut faire un détour par les solutions développées pour le chauffage : bois et soleil sont les deux sources les plus évidentes.
Une rapide recherche des différents systèmes solaires et à bois sur le web donne un aperçu de la variété des possibles : solaire « à entonnoir », four solaire, four à bois en terre, etc.
Et on se rend compte qu’avec certaines de ces solutions, légères et mobiles, on peut aussi cuisiner si on n’a pas de maison, l’exemple le plus simple étant le four solaire à entonnoir, à base de carton et de papier alu.

L’atelier propose d’explorer ces solutions alternatives.
La demi-douzaine de participants a choisi de travailler ensemble sur un petit four en terre, qui ne se finira qu’après plusieurs séances pour laisser le temps aux couches de terre de sécher. Le modèle qui sera réalisé est basé sur celui présenté sur cette page.

Une équipe se charge de réaliser une table à base de palette qui servira de support pendant qu’une autre va chercher les matériaux manquants : de la terre, du sable et de la paille.

Une fois tous les matériaux rassemblés et le support fini, la terre est rapidement analysée pour savoir en quelles proportions la mélanger avec paille et sable.
Il s’agit d’une terre à pisé, argileuse avec des cailloux.
Les points essentiels sont passés en revue :
• la terre ne doit pas être organique. On reconnait une terre organique à sa couleur noirâtre et à une forte odeur de décomposition qui s’en dégage surtout si on la mouille. Notre terre, sèche, dégage aussi une forte odeur quand on la mouille, mais c’est une odeur minérale.
• À quel point la terre est-elle argileuse ? on prend un peu de terre mouillée dans la main, on la malaxe avec un peu d’eau jusqu’à obtenir une pâte visqueuse que l’on étale sur la main, puis on essaie de laver la main. Plus c’est difficile plus la terre est argileuse.
• Texture : si on enlève les cailloux, on peut aussi sentir avec les doigts la quantité et la taille des sables présents.
• Retrait : Un test utilisant des moules circulaires de 1cm d’épaisseur dans lesquels on laisse sécher un mélange visqueux (sans cailloux !) permet d’évaluer le retrait de la terre et donc le risque de fissuration.
• Cohésion : un dernier test consiste à rouler un cylindre de 3cm de diamètre et 30 cm de long avec une terre sans cailloux  à l’état plastique (malléable mais pas collant), puis à le pousser perpendiculairement au bord d’une table, comme pour le faire tomber dans sa longueur. La longueur de cylindre se cassant pour tomber donne une indication sur la cohésion de la terre, et permet de la classer : sablonneuse, argileuse, etc.

Suite aux essais, une première couche « test » de 3cm d’épaisseur est réalisée. Elle va recouvrir le bois de palette et servir de support à la suite de la réalisation. Cette couche est préparée à base de terre en conservant les cailloux (1 volume), sable (1/3) et sciure (1/3).

La suite au prochain épisode….. mardi 22 mai puis mardi 5 juin à La Piscine !

Un commentaire :

  1. Taking the ovweriev, this post hits the spot

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